Une lueur orangée pénètre péniblement l'épaisse brume de ces matins d'hiver.
Le soleil se lève enfin, laissant apparaitre la mer jusqu'à l'horizon.
Une météo douce et clémente, des plages de sable fin, des sangliers et griffons évoluant harmonieusement dans les forêts et prairies aux alentours.
Tel son ces douces terres ou naquis un énième guerrier en quêtes de nouvelles péripéties.
Le feu s'est éteins durant la nuit. La brise côtière matinale effleure le visage du jeune barbare et réveil ses sens.
Tout vêtu de glaces, sous ces fourrures faisant office de modeste bivouac pour la nuit, il se leva lentement et enfila ses bottes de pierre.
Son accoutrement ne pouvait être plus en accord avec son allure. Un visage froid et rugueux, une masse bourrue et trapue, laissant présager une force herculéenne.
Dans son regard glacial, pouvait se lire une determination sans faille. Stoïque, il prit une grande bouffé d'aire pure, sa hache de feu en mains, une nouvelle journée de chasse venait de commencer.
Préférant les glaces aux vertes plaines du sud, les sombres nuits à la lumière, voilà bien des saisons que celui-ci n'a plus d'attachement, ni même de raison d'occuper ces territoires. Signe qu'il est temps de prendre la route.
Le chemin du nord en direction de la Cité des Eléments était donc prit.
Toujours plus froid, toujours plus rude, ni les vers mangeur sanguinaire, ni les vampires ne l'arrêteront.
Voilà plus de 400 ans que ce barbare manipulant la hache de l'aube au crépuscule affronte seul éfrits, crocodiles sanguinaires et autres barbares exterminateurs.
Assommant à l'occasion les malencontreux aventuriers croisant son chemin.
Téméraire, préférant l'affrontement et la mort à la fuite, il ne recule devant rien ni personne. Y compris les pires énergumènes millénaires convoitant sa bourse.
Monstres après montres, saisons après saisons, le jeune barbare s'endurcis. Les terres de glaces révèles de moins en moins de secret pour ses lames affutées.
Ses ambitions évoluent, tout comme ses motivations.
Cette solitude tant nourrit et entretenue tel un saint graal, garant de sa tranquillité tenant loin d'autrui ses sombres pensées sanguinaire, commence à se ressentir comme un sentiment pesant.
Et si l'avenir n'était pas que errance. Et si le futur ne se composait plus seulement que de lame et de sang ? Après tant de marches, de monstres, de quêtes. Son futurs lui fait à présent face et deux chemins se présente à lui.
L'un, représente la continuité. Une longue marche seule rudes, ou les ennemis millénaires se feront de plus en plus tenaces.
L'autres, une marche vers l'inconnue. Des conseils, du soutiens, de l'amitié, parfois même une certaine forme de quiétude. Les Génésiens.
la brise se lève, une dense couche de flocons d'un blancs des plus purs recouvre les sommets, réfléchissant les derniers rayons de soleil en cette fin de journée.
Epuisé, le guerrier s'assoupis à l’abri d'un rochet, et songe à ce que lui réservera l'aube.